Depuis plusieurs années, Sub.Media s’est imposé sur l’internet subversif nord-américain avec ses émissions courtes, pédagogiques et drôles, couvrant les conflits de toutes sortes et partout sur le globe. Le 26 mars, ils lancent leur nouvelle formule : « Trouble ». Chaque mois, un nouveau documentaire vidéo proposant une analyse des luttes actuelles, de leurs tactiques et de leurs dynamiques. Des récits et des perspectives depuis l’intérieur des luttes afin de dissiper le brouillard de la désinformation qui obscurcit trop souvent notre compréhension du monde.

Dans l'épisode de Trouble de ce mois-ci, le média anarchiste Sub.Media interview des individus venus des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni afin de simplement mieux comprendre ce à quoi nous sommes confrontés, ce à quoi une stratégie viable pour faire face à cette menace pourrait ressembler, quels chemins on peut prendre pour organiser une réponse efficace et comment faire tenir tout cela avec nos efforts pour construire un mouvement révolutionnaire contre le capitalisme et l’État

Au fur et à mesure que notre monde s'enfonce dans le précipice des guerres déstabilisantes ,des ressources en déclin, de l'aggravation des inégalités sociales et le changement climatique, des mouvements encore plus spectaculaires de populations humaines sont inévitables. Ce qui n'est pas encore inévitable, c'est la façon dont l'humanité répondra à cette crise. Dans l'épisode de Trouble de ce mois-ci, le collectif de médias anarchistes Sub.Media interview un certain nombre d'individus du monde entier qui contribuent à construire l'avenir sur la base de pratiques solidaire et d'entraide.

Les mouvements populistes d'extrême droite, poussés par la propagande néo-fasciste et par la propagande des entreprises, ont de plus en plus recours à de violentes attaques de vigilance contre leurs ennemis perçus. Et comme si cela ne suffisait pas ... se tenant fermement derrière ces nouveaux mouvements réactionnaires se trouve le pouvoir nu de l'Etat - à savoir sa police fortement militarisée, son système juridique raciste et son vaste réseau de prisons. Pourtant, malgré cette atmosphère politique terrifiante, nos mouvements continuent de croître. Notre succès futur et notre croissance exigent que nous développions la capacité d'anticiper les stratégies et tactiques que l'État utilisera contre nous, construisons notre propre infrastructure pour nous défendre contre ces attaques et incorporons une solidarité significative et une défense collective dans toutes les facettes de notre organisation. Dans l'épisode Trouble de ce mois-ci, le collectif de médias anarchiste subMedia interroge un certain nombre de personnes engagées dans la défense juridique et la solidarité des prisonniers, et examine certaines façons de construire des mouvements plus résilients face à la répression étatique.

Aujourd'hui, tout ce que nous faisons ou disons en ligne est collecté et stocké dans des "fermes" de serveurs, accessibles aux analystes des renseignements et aux forces de sécurité de l'État à tout moment. Ces capacités de surveillance renforcées ont, à leur tour, révolutionné les méthodes plus traditionnelles de collecte de données sur les dissidents politiques, en aidant les services de police locale et fédérale à cartographier les réseaux qu'ils espèrent infiltrer, et en identifiant les cibles potentielles les plus susceptibles d'être utilisées et / ou contraintes à trahir leurs supposés camarades. Pourtant, même avec tous ces outils à leur disposition, les États du monde entier ont de plus en plus de mal à contrôler l'explosion de la colère populaire provoquée par leurs politiques de plus en plus destructrice. Dans l'épisode de Trouble de ce mois-ci, le collectif de médias anarchiste Sub.Mediainterroge un certain nombre de personnes sur leurs expériences, et examine certaines façons de construire des mouvements plus résilients à la surveillance de l'État et des entreprises.

Sans le consentement actif ou passif du plus grand nombres.

Afin de rechercher et de gérer les menaces qui pèsent sur leur légitimité et leur autorité, les États investissent beaucoup de temps, d'énergie et de ressources dans la science du contrôle social. Cette science, connue sous le nom de doctrine COIN ou Counterinsurgency, n'est rien de moins qu'une guerre perpétuelle, menée par les États contre leurs populations. Leur répertoire tactique s'étend de la violence à l'assassinat, aux élections, aux liaisons policières et au financement de groupes pacifistes à but non lucratif. En plus de cela, ils poursuivent les stratégies de "diviser pour mieux régner", s'appuyant sur des institutions structurelles telles que le nationalisme, la suprématie blanche et l'hétéro-patriarcat pour attiser les flammes et que l'on continue à nous battre entre nous.

Si les révolutionnaires espèrent réussir, il est vital de comprendre la façon dont nos ennemis nous perçoivent, et les tactiques et stratégies qu'ils déploieront contre nous. Dans l'épisode de Trouble de ce mois-ci, le collectif de médias anarchiste Sub.Media interroge un certain nombre d'individus qui expliquent certains des principes fondamentaux de la contre-insurrection et identifient des exemples historiques et contemporains de leur mise en pratique.

Des feux de forêt record et des sécheresses induisant la famine, aux inondations massives et à une série de méga-tempêtes sans précédent, l'année 2017 a été une année décisive pour les catastrophes climatiques.

 Tandis que les écologistes libéraux se disputent la décision de la cabale de Trump de se retirer de l'Accord de Paris sur le climat, les défenseurs des terres indigènes, les anarchistes et autres radicaux prennent les choses en main. Pour certains, cela a pris la forme de campagnes d'action directe menées contre les pipelines et autres infrastructures liées aux industries extractives. Pour d'autres, il s'est manifesté par des efforts d'entraide à la base visant à soutenir et à autonomiser les communautés les plus touchées par les catastrophes naturelles. Dans l'épisode de Trouble de ce mois-ci, le collectif de médias anarchiste subMedia se concentre sur ce dernier, mettant en lumière les voix et les expériences de personnes qui fournissent activement une aide mutuelle en cas de catastrophe dans les communautés de première ligne.

Mais en réalité, Internet est loin d'être neutre ... et ce n'est certainement pas un bien commun. Les fermes de serveurs et les câbles à fibres optiques qui constituent l'infrastructure physique d'Internet sont de plus en plus détenus, exploités et contrôlés par une poignée de sociétés incroyablement puissantes. Les plateformes de médias sociaux sont devenues des sites d'endoctrinement de masse et d'ancrage du contrôle social.

Les sociétés démocratiques libérales sont attaquées par des trolls russes. Nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère dans l'histoire, au cours de laquelle les États se livrent à des cyber-guerres secrètes et perpétuelles les unes contre les autres, avec des conséquences réelles, cachées et inconnues.  

Beaucoup d'entre nous choisissent d'éviter ces vérités dures, plaidant l'ignorance de la façon dont la technologie fonctionne, et nous immerger volontiers dans le spectacle qu'elle crée. Mais il y a aussi ceux qui sont inexorablement attirés par la recherche d'une meilleure compréhension de la façon dont la mécanique complexe du pouvoir fonctionne dans notre ère numérique ... et comment ce pouvoir pourrait être exploité à nos propres fins. Dans l'épisode de Trouble de ce mois-ci, Sub.Media parle à un certain nombre de hackers et d'experts de la sécurité numérique, car ils partagent leurs expériences et offrent des conseils sur la meilleure façon de naviguer sur le champ de bataille d'Internet.

à notre première voiture de police retourner, à notre première occupation de faculté ou le renversement de notre premier  gouvernement. 

Pour le 50e anniversaire des soulèvements mondiaux de 1968, subMedia rend hommage aux jeunes insurgés qui ont aidé à lancer les choses il y a un demi-siècle en jetant un coup d'œil sur certains mouvements contemporains d'étudiants qui déchirent encore le monde . Dans l'épisode de Trouble, le premier d'une série en deux parties sur les mouvements étudiants radicaux, sub.Media interview un certain nombre d'anciens et actuels organisateurs de Porto Rico, du Québec et du Chili qui partagent leurs expériences sur les points forts des luttes passées afin d'aider la nouvelle génération a se préparer pour les batailles à venir.

 Attention au prochain film sur le mouvement étudiant chilien,Their Dreams Endure, par le cinéaste indépendant Joshua Tucker.

Dans les sociétés où les inégalités sociales et économiques sont profondément enracinées, ces coûts élevés de scolarité empêchent une grande partie de la population d'accéder à ces institutions ... ce qui aide à consolider les divisions préexistantes fondées sur la classe, la race et le sexe. Pendant ce temps, ceux qui sont capables d'escalader les murs de la tour d'ivoire sont de plus en plus gradués dans les économies avec des diplômes en papier qui font peu pour leur assurer des carrières bien rémunérées. Au lieu de cela, ces étudiants se retrouvent souvent forcés à faire des stages hyper-exploitables, ou des emplois précaires où ils doivent travailler pendant des décennies pour rembourser leurs prêts étudiants.

Dans l'édition du mois de Trouble, le deuxième d'une série en deux parties marquant le 50e anniversaire des soulèvements dirigés par des étudiants de 1968, sub.Media continue de mettre en lumière les luttes contemporaines des étudiants du monde entier. Cet épisode présente des entretiens avec des anciens et actuels organisateurs mexicains, sud-africains et américains, qui partagent leurs expériences personnelles de participation à des occupations universitaires, grèves d'étudiants et attaques insurrectionnelles contre les systèmes éducatifs capitalistes et coloniaux qui façonnent leur présent collectif et cherche à déterminer leur avenir commun.

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